Guérir par la graine noire (Al-habba As-sawda)
Synthèse de la médecine moderne d’après les études de : Dr. al-Qâdî, Dr. Hassân Shamsî Pasha, Cheikh al-Zandânî, Dr. Peter Schleicher, Dr. Muhammad Dakhakhnî, Hans Wagner... Et de la médecine musulmane ancienne d’après les ouvrages de : Ibn Sînâ (Avicenne), Ibn Baytâr, Dâwûd al-Antâkî, Ibn al-Qayyim al-Jawziyya… Le Prophète a dit : « Usez de cette graine noire, elle contient un remède contre toutes les maladies exceptée la mort. » La graine de nigelle est appelée “habbat al-baraka” (la graine bénie) en Egypte, “al-kammoun” en Libye, “al-qahta” au Yémen, “al-sânouj” en Algérie, “al-shounîz” en Iran et “Nigella sativa” en latin. Le Prophète Mohammed la nomme la “graine noire” (Al-habba As-sawda’). La graine de nigelle se compose d'éléments actifs produisant un effet miraculeux. Elle contient du phosphate, du fer, du phosphore, du carbo-hydrate et des essences qui forment l'essentiel de son pouvoir. Elle renferme des antibiotiques pouvant détruire tout virus, microbe ou bactérie, du carotène au pouvoir anti-cancéreux... C'est au milieu des années quatre-vingts que la médecine moderne s'intéresse de plus près aux vertus de cette graine et le principal auteur de la première étude poussée est le docteur Ahmed al-Qâdî, un médecin égyptien résidant aux Etats-Unis d'Amérique. Son ami, Cheikh Al-Zandânî, explique que le docteur al-Qâdî s'était dit : « puisque le Prophète a dit que cette “graine noire” est un remède contre toutes les maladies, c'est qu'elle doit certainement agir sur le système immunitaire qui a pour fonction de défendre l'organisme humain contre les maladies » En effet, après certaines expériences sur des sujets souffrant d'insuffisance immunitaire, le docteur al-Qâdî réussit à démontrer que la prise de nigelle par voie orale à raison d'un gramme le matin et un gramme le soir avait la propriété d'accroître les anticorps et de renforcer considérablement le système immunitaire. Le médecin en a donc conclu au rôle primordial que pourrait avoir cette graine dans le traitement du cancer, du SIDA, ainsi que toute autre maladie qui a pour cause une défaillance dans le système immunitaire. Cheikh Al-Zandânî ajoute que les résultats de ces expériences furent homologués par l'Institut américain des sciences biologiques expérimentales et que le docteur al-Qâdî fut primé pour ses recherches.